Ce que j’aurais aimé savoir avant de choisir mon nom commercial…

Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on s’attend à de nombreux défis : trouver des clients, développer des produits, établir une stratégie de communication… Mais il est des obstacles auxquels on ne s’attend pas toujours, et ils peuvent s’avérer particulièrement frustrants.

Récemment, j’ai découvert que le nom commercial que j’avais soigneusement choisi pour mon entreprise existait déjà ! J’avais pourtant fait des recherches minutieuses sur le moteur de données de l’INPI, sans détecter de problèmes. Mais ce que je ne savais pas, c’est qu’il fallait en réalité effectuer une recherche de similarité payante pour s’assurer que le nom n’était pas déjà protégé sous des formes proches ou dérivées.

Leçon apprise : la vérification du nom commercial est une étape clé qui mérite une attention particulière.

Voici ce que j’ai retenu de cette expérience, et ce que j’aimerais partager avec d’autres entrepreneuses et entrepreneurs qui se lancent :

  1. Les recherches gratuites ne suffisent pas toujours
    L’INPI propose un moteur de recherche en libre accès, mais cette vérification ne garantit pas que le nom soit libre d’usage. Une recherche de similarité plus approfondie et payante est souvent nécessaire pour écarter toute ambiguïté. C’est une étape que j’ignorais et qui, avec le recul, m’aurait fait économiser du temps et de l’énergie. A noter que c’est à vous seul de juger des résultats de similarité. L’INPI ne vous aidera pas sur ce point, d’après ce que j’ai compris.
  2. Investir dans la protection de sa marque dès le départ
    Un nom de marque est bien plus qu’un simple mot. Il véhicule notre vision, nos valeurs et notre image auprès de nos futurs clients. Je réalise aujourd’hui combien il est important d’investir dans une protection juridique complète dès le début pour éviter des problèmes coûteux et chronophages plus tard.
  3. S’entourer d’experts
    J’ai appris que la protection d’une marque est un domaine technique et complexe. Les avocats spécialisés en droit des marques ou les conseils en propriété industrielle peuvent nous guider à travers les étapes juridiques et nous aider à éviter des erreurs coûteuses. Parfois, faire appel à un professionnel peut faire toute la différence. Je n’ai malheureusement pas trouver les bonnes ressources dans mon cas.
  4. Rester flexible et adaptable
    Bien sûr, devoir changer de nom commercial peut être décourageant. Mais c’est aussi l’occasion de se réinventer, d’affiner sa vision et de se démarquer davantage. Cette expérience m’a appris qu’être entrepreneur, c’est aussi savoir s’adapter, même quand cela semble injuste ou contre-productif. Dans mon cas, j’ai décidé d’utiliser mon nom. Mes recherches n’ont pas été fructueuses, car les noms qui me faisaient vibrer étaient déjà tous pris. Et puis, après tout, comment puis-je mieux représenter mes services d’accompagnement que par moi-même?

Pour conclure, cette mésaventure m’a rappelé une chose essentielle : entreprendre, c’est avant tout apprendre. On apprend de ses réussites, mais aussi, et surtout, de ses erreurs. J’espère que mon témoignage pourra aider d’autres entrepreneurs à éviter cette étape imprévue et déstabilisante, surtout en début d’activité.


Voici le lien vers mon site, pour lequel j’ai dû changer de domaine.

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